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Billet d'humeur Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué…
Avec le développement des marchés à terme, les agriculteurs sont de plus en plus tentés de vendre leur production bien avant la récolte, voire avant les semis dans certains cas comme cette année, où les prix s'affichent sur des niveaux très élevés. Est ce bien raisonnable?
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La récolte 2012, qui au final a été globalement satisfaisante en terme de rendements, a été également très satisfaisante pour les producteurs en terme de marge brute, grâce à l’envolée des prix. Et maintenant ? Il va falloir penser à la récolte 2013 avec ce dilemme : vendre une partie de sa future production, compte tenu des niveaux de prix affichés et rémunérateurs, ou patienter compte tenu des fondamentaux qui demeurent porteurs ? Le dilemme du producteur s’affiche maintenant alors que les semis ne sont pas encore réalisés, et nos ancêtres doivent se retourne dans leur tombe, eux qui avaient pour devise, ne pas vendre avant que la récolte ne soit effectuée.Sans doute cette devise était elle proche de celle qui consistait à dire « Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ». Nous en sommes finalement par comparaison à dire, on peut vendre la peau de l’ours avant de l’avoir trouvé. Alors est ce bien raisonnable de commencer à vendre quelque chose que l’on n’a pas encore semé ?Le rêve de tout agriculteur va-t-il être un jour de vendre sans avoir produit? Cela s’appelle le monde virtuel….
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